Propositions d’utilisation et de mise en place :

On peut négocier ce code avec les élèves; mais ce n’est pas notre option.

De notre côté, ce Code de la Parole fait partie de l’Institution « Zéro » dont parle Sylvain Connac : nous posons ce cadre en début d’année, dès qu’il y en a besoin pour un premier temps de travail :

• faire les pages de garde des premiers cahiers = code rouge, pourquoi pas en musique car cela ne demande pas une trop grande concentration
• première séance d’arts plastiques : code vert.
• première dictée négociée = code orange
• quand il est nécessaire d’avoir l’attention immédiate du groupe « 1,2,3, statue ! ». Il ne s’agit pas d’un code magique qui va fonctionner de lui-même, mais bien d’un contrat à mettre en place avec les élèves. En début d’année nous prenons le temps d’expliciter son importance pour la sécurité et le fonctionnement du groupe : si on sort dans la rue ou si il y a un danger, nous devons pouvoir être tous attentifs immédiatement.
• etc…

L’idée est que, une fois posé (et non négociable), ce Code du Calme, ou Code de la Parole, il va falloir s’en emparer, le rendre vivant. En faire un défi. « On entre en code rouge, pour tester. Je chronomètre, quand le code est brisé, je marque le temps. Ce sera notre défi pour la prochaine fois : le faire durer de plus en plus longtemps. »

Et ainsi pour chaque code. L’objectif est vraiment de prendre le temps de poser ce cadre-là dans les jours de rentrée, parce qu’il nous sera utile tout le reste de l’année.

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Pour aider, on a cette sympathique comptine, à refaire autant de fois que nécessaire (mais toujours sur le mode du jeu, hein, faudrait pas que ça devienne la punition ‘,).

On peut le travailler à l’inverse : chacun fait du bruit, et on voit si on arrive à bien travailler ainsi…

Dans la continuité du Code de la Parole, et en cas de non-respect de ces règles, il nous parait important de se doter assez rapidement d’une échelle de sanctions.