Le principe d’un recueil de poèmes, c’est : 1 thème/3 ou 4 poèmes.

Intérêt principal : développer la culture.

Je sais plus qui disait : « Mieux vaut avoir 1000 poèmes dans le coeur que 10 poèmes par coeur ». Avec les Recueils de Poèmes, on essaye d’être là-dedans.

Intérêt secondaire : les enfants peuvent choisir d’apprendre des poèmes à présenter en fonction de leur niveau (mais dans les faits, en fonction de l’image qu’ils ont eux-mêmes de leur propre niveau). Au début, ça rassure, c’est bien.

Ecueil majeur : le même que l’intérêt secondaire « ,) C’est -à-dire que certains enfants ne vont jamais oser par eux-mêmes se lancer dans des poèmes longs, alors qu’ils en seraient capables si on les y obligeait.

Donc, choix pédagogique à réfléchir : qu’est-ce qu’on fait avec ça ? On oblige ? On incite ? Comme d’habitude, il n’existe pas de réponse toute faite, et l’on n’agira pas de la même manière avec des dyslexiques qu’avec des ULIS en inclusion qu’avec des UPE2A qu’avec des HPI qu’avec des timides, etc, etc, etc, on va pas faire la liste de tous les cas particuliers qu’on a dans nos classes, ce blog paye l’hébergement au nombre de lettres écrites « ,)

Mais dans les grandes lignes, au bout d’un moment, il nous semble quand même pertinent d’inciter tout le monde à dépasser sa zone de confort. Pour cela, on travaille ensemble, on installe des ateliers de partages de pratiques pour échanger sur « comment on apprend ? »

Les billes apportées par les enfants eux-mêmes sont variées, et c’est là l’occasion de parler des cerveaux, de différentes manières d’apprendre, et de se rendre compte que, ho ! miracle, ça peut aussi marcher pour les tables et les leçons d’Histoire ? Incroyable révélation, mais qui en est bien une pour plusieurs élèves chaque année…

Quoi qu’il en soit, les recueils, on aime bien parce que c’est CU-LTU-REL !

Quelques recueils qui ont toute leur place pour un début d’année (La Guenon, le Singe et le Noix » est toujours un immense succès, ainsi que « La Colère ») :

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Et puis pour le reste de l’année, à piocher selon les gouts, les couleurs, la vie et les saisons qui filent…

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Celui-ci, parce que l’Astronomie, des fois, est au programme de Sciences, et que les liens, c’est toujours bien ?…

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Parce que l’Amérique latine fourmille de bons auteurs, pourquoi ne pas en faire un thème de recueil ?…

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Le texte de Gandhi, beaucoup s’y essayent, mais peu le réussissent !…

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Amour un jour, Amour toujours !!

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Parce que la « Lettre d’un Africain à son homologue blanc », franchement…le genre de textes que l’on devrait chanter à chaque séance plénière des instances internationales ?…

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Ceux-là, les « Poèmes pour acrobates », sont bien pour les séances d’accro-sport (vous savez, ce sport où doit construire des figures à base d’humains qui se grimpent dessus).

Votre défi ?

Eh bien tenir la figure

Le temps de déclamer, pardi !

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Parce que quand on parle Moyen-Age, on peut parler « Roman de Renart ». Et quand on parle du Renart…

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Ce recueil « Histoire » reste certes à compléter

Mais il est déjà démarré !

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Au recueil « Halloween », on travaille bien la mise en voix, la mise en scène pourquoi pas ?

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Il est des années où Noël revient

Alors c’est toujours bien

D’avoir sous le coude,

Ces années-là,

Cette page de blablas

Couleur de cristaux de soude.

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« Quelle connerie, la guerre ».

C’est pas nous qui le dit,

C’est Prévert !

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OK, tout le monde connait la première strophe et peut-être la dernière.

Mais qui savait que ce poème était si long, racontait tant de choses ?…

C’est ce qu’on nomme « syndrome de la Marseillaise », dans les milieux autorisés « ,)

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Parce que de nombreuses classes sont au contact du « Feuilleton d’Hermès« , de Muriel Szac,

Il peut être bon, parfois, d’aller piocher au-delà,

De faire un pas de côté.

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Et l’on finit en musique

Avec ces magnifiques

Poèmes de Poslaniec

Et les images qui vont avec !